RésuméCette étude retrace l'évolution des recherches de von Wright en logique déontique depuis 1951 jusqu'à la fin des années 70. J'ai préféré, à une suite d'exposés isolés et indépendants à propos de chaque système, m'attacher à la mise en évidence des différences et des similitudes; je montre en quoi chaque étape est originale. Je reléve d'abord les traits saillants du système de 1951 et ceux de la construction de 1963, après avoir analysé les raisons du passage du premier à la (...) seconde. Ensuite, j'expose le profil essentiel de la généralisation métalogique de 1968. Enfin, je décris les tentatives de réduction de la logique déontique à des logiques plus familieres et j'examine à propos de positions très recentes ce qui va dans le sens de la reprise de l'ancien et ce qui marque des ruptures radicales avec tout ce qui précéde.SummaryThis study describes the evolution of von Wright's investigations about deontic logic from 1951 until the late 70. Rather than isolated expositions of a series of independent systems, I prefered to attach myself to differences and similitudes. I strived to show the originality of each conception. First, I call attention to the 1951 system principal features; I analyse the reasons which compelled von Wright to construct the 1963 logico‐philosophical system. Then I describe the essential profile of the 1968 metalogic generalisation. So, I come to the reductionnist tentations, concluding with the examination of very recent positions. In the conceptions of the late 70, we find a lot of things which repeat the past, but also extreme originality on many points. (shrink)

Selon le témoignage de von Balthasar lui-même, Henri de Lubac - de même que Goethe, E. Przywara, A. von Speyr et K. Barth - fut une des «étoiles» qui ont guidé sa vie. Son influence fut déterminante pour introduire le jeune jésuite suisse dans l'univers de la théologie, à commencer par les Pères de l'Eglise. L'article montre le profond rapport humain, théologique et spirituel qui existe entre ces deux grands esprits de la théologie du dix-neuvième siècle. Il met en évidence (...) le rapport ininterrompu qui va des années 33-37 à Lyon jusqu'au lien de toute une vie qui unit von Balthasar à son très cher «maître et ami», Henri de Lubac. L'essai met aussi en lumière les points saillants sur lesquels l'influence théologique de de Lubac apparaît plus évidente dans la configuration de la symphonie théologique de von Balthasar. (shrink)

La philosophie de Hegel a reussi ; trop bien, peut-etre, car Hegel a trop critique l'entetement individuel afin d'exprimer ce que chacun porte en lui ; mais nul autre n'aurait su l'exprimer avec autant de raison. Avant lui Fichte, avec lui Schelling ont fait epoque. Pris en eux-memes, ces deux philosophes sont importants. De plus, ils font l'objet de la premiere oeuvre publiee par Hegel. A propos des critiques de Reinhold, Hegel oppose Schelling a Fichte dans la difference. L'essai sur (...) la philosophie de la nature reprend cette opposition, mais une controverse s'est elevee: qui l'a ecrit, Schelling ou Hegel? (shrink)

RésuméL'absolu, tel que nous le décrivent les grands textes taoïstes ou védantins, correspond à un modèle théorique d'une importance exceptionnelle: le Divin pluridimensionnel par opposition au Dieu unidimensionnel de notre monothéisme traditionnel. L'affirmation du Divin s'avère ici solidaire d'une intégration de toutes les formes de la finitude et d'un dépassement des coupures ontologiques analogues à celles qui séparent Dieu et les créatures dans le monothéisme créationniste.SummaryThe Absolute, as described in the principal Taoist or Vedantist works corresponds to an exceptionally important (...) theoretical model: the multidimensional Divine being as opposed to the unidimensional God of our traditional monotheism. This asseveration of the “Divine” implies an integrating of all forms of the finite and a transcending of all ontological divisions similar to those which separate God and his creatures in the monotheistic theory of creation.ZusammenfassungDas Absolute, wie es in den grossen taoistischen und wedischen Texten beschrieben wird, entspricht einem theoretischen Modell von ausserordentlicher Bedeutung, namlich der mehrdimensionalen Gottheit im Gegensatz zum eindimensionalen Gott unseres traditionellen Monotheismus. Die Gottheit zeigt sich hier verantwortlich für eine Integration aller Formen der Endlichkeit und für eine Ueberwindung der ontologischen Zäsuren, die mit denjenigen zu vergleichen sind, welche Gott und Geschöpfe beim Monotheismus mit einem Schöpfergott trennen. (shrink)